lundi 15 décembre 2014

La précontrainte, un équilibrisme instable et non une technologie de dernière génération!

Le principe de la précontrainte est d'ajouter physiquement à l'aide de câbles hautement tendus, une force, généralement un moment de flexion, à un élément structural comme une poutre, pour contrer une force déstabilisatrice comme un moment sollicitant.
Les inconvénients à ce système sont très nombreux et souvent fatals (perte de précontrainte, fluage excessif, clavetage à ausculter périodiquement, ...).
Bien sûr, d'autres moyens techniques et conceptuels plus performants et fiables existent localement.
Naturellement, il serait en ce moment, impérieux que l'élaboration du cahier de charges du projet, incombe à l'ingénieur local.
La durabilité d'un ouvrage est liée à sa capacité de vie sans entretien majeur. Ceci fait qu'il y a "non sens" pour la précontrainte dans son utilisation en général.

Utilisez un tire-fort (manuel) pour tendre des haubans, c'est plus simple!

vendredi 1 août 2014

Gigantesques bâches à eaurreur impraticables!

Il est impensable de disposer, même dans des servitudes, plus de 150 réservoirs d'au moins 5000 m3 à travers la région de Dakar, pour suppléer les populations en cas de défaut de production, de bris de réseau, ou d'incendie. Pourtant, ces installations déjà citées sont prévues par les normes des pays avancés comme le Canada.
En effet, les plus de 3 000 000 d'habitants à Dakar ont besoin d'environ 500 000 m3 d'eau potable par jour (norme de salubrité). Ainsi, pour 1 jour d'arrêt de production, une réserve 750 000 m3 d'eau serait nécessaire pour assurer la continuité dans l'adduction d'eau prenant aussi en compte les besoins en lutte contre l'incendie et autres industries spécifiques.
Ceci serait possible à l'aide des 150 réservoirs cités plus haut dont l'emprise peut atteindre 1 hectare.
Serait-il possible d'aménager un de ces réservoirs dans chaque quartier de Dakar? Ce qui pourtant correspond sensiblement à l'échiquier probable.
Qu'en serait-il pour 7 jours d'arrêt de production voire même 30 jours?
En définitive (voir article "pas besoin de réseaux divers"), le forage individuel est la solution universelle au problème d'accès à l'eau potable. Achetez votre réservoir d'eau plastique!
Adaptons notre code de l'urbanisme à nos réalités du Tiers-Monde!

samedi 19 juillet 2014

Les bassins et lacs artificiels, la solution pastorale!

A l'instar des étangs et lacs naturels, les bassins de rétention et lacs artificiels constituent un palliatif aux longues distances à parcourir par les animaux, pêcheurs et agriculteurs pour disposer d'une eau douce en grande quantité et peu coûteuse.
En effet, la solution onéreuse est de mettre en place des forages et réservoirs d'eau en quantité suffisante, cette solution étant adaptée à la consommation humaine qui nécessite une eau quasi-potable à l'origine contrairement à l'eau de surface qui est dédiée à la consommation agricole et pastorale.
Alors, la seule investigation à effectuer est de construire un ouvrage durable (>100 ans) généralement en terre qui permettrait d'intercepter les flux d'eau de ruissellement. Ainsi, une commune rurale disposant d'un minimum d'engin de terrassement pourrait subvenir aux besoins de la population agricole moyennant, par exemple, la fourniture de bio-carburant. Par ailleurs, l'usage de géomembrane n'est pas indispensable dans ce cas, car une partie de cette eau devra s'infiltrer pour que place soit laissée à l'eau de la prochaine saison des pluies.
Les solutions socio-économiques et environnementales sont toujours locales!
Profitons largement de nos 1000 mm de pluie annuelle!
Vive le consommer local!



vendredi 18 juillet 2014

Réduisons nos délais routiers à l'aide des ponceaux-buses!

Une route est toujours sujette à la traversée de cours d'eau naturels (oueds, ruisseaux,...) le long de son parcours. Ceci amène l'entreprise routière à construire des ouvrages de franchissement adaptés au valonnement. Malheureusement, la plupart du temps, ces ouvrages sont fastidieusement construits sous forme de dalots sur des délais inconvenus (en mois) et avec un coût élevé sans compter les aléas consistant à réaliser des ouvrages de franchissement provisoires (radiers submersibles, buses de fortune, ...) pour le passage des engins et véhicules de chantier.
J'aurais proposé la construction de ponceaux-buses consistant à mettre en place à l'aide d'un bras hydraulique des buses préfabriquées puis aboutées les unes à la suite des autres et pouvant être disposées en billes selon l'aspect du valonnement. La pose de ces éléments est rapide et économique.
La planification des travaux est un remède bien mûri! Construire, c'est prévoir!
Rendez-vous à mon espace Ventes!

mercredi 25 juin 2014

La sécurisation des bassins de rétention à l'instar de la frange côtière

Il m'est venu à l'esprit de sécuriser les alentours des bassins de rétention contre les cas de noyade en m'inspirant de la forme de frange côtière qui est la transition entre le plateau continental et le fond océanique.
En effet, le fait que le talus du bassin soit très faible (non abrupte) permet un auto-sauvetage qui consisterait à gravir la pente (environ 5%). Veuillez en tenir compte lors de vos planifications!
Rien n'est fait au hasard!

mardi 24 juin 2014

Voirie ou canal, passage clouté ou passage aux "4 STOP"!

Il n'est pas toujours nécessaire de démolir des constructions pour soit-disant laisser le cours naturel de l'eau de ruissellement car une voirie, à l'inverse d'une route ou autoroute, peut servir de canal. Le réseau de voiries d'une agglomération en constituerait un réseau de canaux d'eaux pluviales.
En effet, le fait de terrasser un site en vue d'évacuer les eaux de ruissellement par drainage naturel sans bas-fond (sagging) permet d'utiliser la voirie comme canal d'évacuation lors de pluies exceptionnelles (déluge). Ainsi, la seule précaution à prendre est le calage des seuils des constructions (niveau dessus dallage ou niveau +/-0.00) par rapport à la chaussée en fonction de la section droite du canal qui serait tributaire du débit majeur estimé.
De même, traversez au passage protégé "4 STOP"! Parait-il que la priorité est à gauche!
Consultez d'abord un ingénieur topographe!

samedi 21 juin 2014

De l'espace vert pour oxygéner nos réseaux routiers!

Prenez la peine de réserver de l'espace pour aménager des talus au lieu de construire des murs de soutènement.
En effet, un mur de soutènement est long et parfois complexe à réaliser, et n'est composé que d'acier et de béton. Alors qu'un talus peut recevoir un perré ensemencé même en rase campagne. Cela ne fait qu'ajouter de la verdure à nos villes et campagnes!
Les ouvriers agricoles pourraient ainsi accéder à un travail saisonnier en milieu urbain sans être dépaysé!
Vive l'écologie!